Dossier

Marqueurs prédictifs de prééclampsie

  • Les biomarqueurs sériques précoces (1er trimestre) associés à la survenue d'une prééclampsie sont principalement le PlGF et la PAPP-A.
  • Il n'y a pas pour le moment de consensus pour effectuer un dépistage précoce de la prééclampsie à l'aide de ces biomarqueurs.
  • Les biomarqueurs tardifs (2e et 3e trimestres) prédictifs d'une prééclampsie sont le PlGF et son récepteur soluble de type 1 sFlt-1, interprétés sous forme de ratio.
  • Un ratio sFlt-1/PlGF bas (< 38) permet d'exclure avec une excellente valeur prédictive négative la survenue d'une prééclampsie à court terme ; l'augmentation du ratio semble intéressante pour prédire la survenue d'une prééclampsie mais le ou les seuils décisionnels ainsi que la cinétique de surveillance restent à valider.

La prééclampsie est une pathologie qui concerne environ 2 % des grossesses en France selon l'enquête périnatale française de 2016. Elle est définie par l'association d'une hypertension artérielle (HTA) et d'une protéinurie ≥ 0,3 g/24 h, ou d'un ratio protéinurie/créatinurie sur échantillon ≥ 30 mg/mmol, apparaissant de novo après 20 semaines d'aménorrhée (SA) [1]. Le diagnostic de prééclampsie est parfois difficile à poser chez les patientes ayant une pathologie chronique : HTA et/ou atteinte rénale avec protéinurie. Environ 15 % des cas de pré­éclampsie surviennent avant 34 SA (prééclampsie précoce)…

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Liens d'intérêt

A.C. Laurent et E. Lecarpentier déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

V. Tsatsaris et J. Guibourdenche déclarent avoir des liens d’intérêts avec Roche Diagnostics (consultants pour des missions scientifiques ponctuelles).