Dossier

Quelle place pour l'hormonothérapie dans la stratégie des formes métastatiques ?

  • L'hormonothérapie est recommandée en première ligne dans les cancers du sein de type luminal en l'absence de “crise viscérale”.
  • Actuellement, le traitement de référence reste les inhibiteurs de l'aromatase, en attendant la commercialisation des anti-CDK 4/6 dans cette indication. En deuxième ligne, il a été montré clairement que les monothérapies hormonales étaient suboptimales : il faut plutôt s'orienter vers une combinaison à base d'évérolimus ou d'inhibiteurs de CDK 4/6. Le palbociclib en association avec le fulvestrant est déjà disponible en rétrocession hospitalière depuis début 2017, en attendant sa commercialisation.

Environ 70 % des cancers du sein sont RH+ (récepteurs hormonaux positifs) et HER2−. Depuis les années 1980, la manipulation hormonale est la clé de voûte de la prise en charge des patientes ayant ce type de tumeur en situation métastatique. Les recommandations internationales sont de toujours débuter par un traitement hormonal lors de la prise en charge d'une tumeur métastatique RH+ HER2−, sauf en cas de maladie très agressive (correspondant à la définition précise de “crise viscérale”) [1, 2]. De plus, les recommandations européennes (ABC3) et américaines (NCCN) conseillent de multiplier les…

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Liens d'intérêt

O. Le Saux déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

T. Bachelot déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche, Novartis, AstraZeneca (consultant, financement pour la recherche).