Dossier

Le syndrome d'épuisement professionnel des gynécologues-obstétriciens et des sages-femmes : état des lieux et réflexion sur les enjeux

  • Cette revue de la littérature montre que les équipes présentant la cohésion la plus forte et la meilleure synergie entre médecins et non-médecins sont celles qui obtiennent les meilleurs résultats cliniques et la plus grande satisfaction des patients.
  • L'amélioration de l'environnement professionnel peut réduire simultanément le burn out et le turnover.
  • De même, l'étude SESMAT montre que pour les anesthésistes, pédiatres et gynécologues-obstétriciens français, le burn out est d'autant plus fréquent que la qualité du travail d'équipe diminue.
  • La démarche ergonomique participative permet de concevoir des organisations du travail et des espaces qui facilitent le travail d'équipe.

Le syndrome d'épuisement professionnel (SdEP) a des répercussions néfastes sur la santé des professionnels de soins, mais aussi sur la qualité des soins [1]. L'objectif de l'enquête santé et satisfaction des médecins au travail (SESMAT) était de mesurer la fréquence du SdEP chez les médecins et pharmaciens salariés des établissements de soins [2-3]. Les objectifs secondaires étaient de mettre en évidence les facteurs de risque du SdEP chez les médecins des différentes spécialités. Un échantillon de sages-femmes a pu être extrait de l'enquête Promouvoir en Europe santé et satisfaction…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

M. Estryn-Behar déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.