Dossier

Nutrition anti-inflammatoire et MICI : que dire à nos patients ?

  • Une alimentation riche en fruits et légumes, en poisson, et pauvre en viande rouge et sucreries est associée à un risque plus faible de développer une MICI.
  • Il n'existe pas de “régime anti-inflammatoire” dont l'efficacité soit démontrée. À l'inverse, ce type de régime peut être coûteux, entraîner des carences, réduire le plaisir de manger et s'avérer désocialisant.
  • Au cours des MICI, la prise prolongée de compléments alimentaires n'est pas recommandée : elle est en général inefficace et peut être dangereuse.
  • Il faut privilégier une alimentation “plaisir”, saine, variée, équilibrée et adaptée aux symptômes de la maladie.
  • L'accompagnement par un diététicien est recommandé.

L'augmentation considérable de l'incidence des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), particulièrement dans les pays en voie d'industrialisation, s'explique par l'existence de facteurs environnementaux qui favorisent la survenue d'une MICI sur un terrain génétiquement prédisposé (1). Parmi ces facteurs environnementaux, l'alimentation est au premier plan. Il est ainsi logique de penser que les MICI sont en partie liées à ce que nous mangeons, et des études épidémiologiques ont montré qu'une alimentation riche en fruits et légumes et en acides gras ω-3 provenant des poissons…

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Liens d'intérêt

L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Arard, Arkopharma, Astellas, Bristol-Myers Squibb, Ferring, Fresenius Kabi, Janssen, LivaNova, MSD, Nutricia, Pfizer, Takeda, Tillotts Pharma.