Dossier

Traitement périopératoire des métastases des cancers colorectaux

En présence d'une maladie métastatique d'origine colorectale, la chimiothérapie préopératoire a pour but de diminuer le risque de récidive, de s'assurer de la chimiosensibilité de la maladie et, surtout, de l'absence de progression sous chimiothérapie, et de rendre résécable une maladie initialement non ou difficilement résécable. Cette chimiothérapie ne doit pas être poursuivie au-delà de 6 cycles si la maladie métastatique est résécable, car elle peut être à l'origine d'effets secondaires généraux et d'une toxicité hépatique. L'indication de chimiothérapie pré- et/ou postopératoire, ainsi que ses objectifs doivent impérativement être discutés en réunion de concertation pluridisciplinaire.


Le cancer colorectal est au second rang des causes de décès par cancer en Europe, et au troisième rang aux États-Unis. Chaque année, en France, 43 000 cancers colorectaux [1] sont diagnostiqués, au stade métastatique synchrone chez 20 % des patients, et près de 50 % des patients développeront une récidive métastatique [2, 3]. Parmi ces derniers, 70 % sont porteurs de métastases hépatiques (MHCR) exclusivement. Chez la majorité des patients, les métastases hépatiques sont considérées comme non résécables, avec comme unique traitement la chimiothérapie qui offre des survies rarement supérieures…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

D. Goéré, N. Lourenço et T. Aparicio déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.