Éditorial

Ustékinumab et maladie de Crohn : une nouvelle révolution dans les MICI


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Près de 20 ans après la révolution des anti-TNF dans les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), une nouvelle révolution est en marche. Le temps où nous jalousions nos confrères, et néanmoins amis, rhumatologues semble enfin révolu. Une dizaine de biothérapies sont disponibles pour traiter les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. Dans les MICI, nous avons dû longtemps nous “contenter” des molécules anti-TNF (infliximab, adalimumab et golimumab sont disponibles en France). Il faut toutefois rappeler que les molécules anti-TNF ont représenté à leur époque la première révolution thérapeutique dans les MICI, permettant d'atteindre des objectifs jusque-là inespérés tels que la cicatrisation muqueuse.

Le védolizumab, qui possède une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH) en cas d'échec des traitements conventionnels, comme les anti-TNF, et qui est remboursé en France en cas d'échec ou de contre-indication de ces traitements, a été la première biothérapie non anti-TNF disponible dans les MICI.