Dossier

Védolizumab et MICI : données dans la vraie vie

Le védolizumab fait désormais partie intégrante de l'arsenal thérapeutique des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Si son périmètre de remboursement a été récemment limité au seul traitement de la rectocolite hémorragique modérée à sévère, chez les patients présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement conventionnel (corticoïdes et immunosuppresseurs) et par ­anti-TNF, son efficacité au cours de la maladie de Crohn est bel et bien réelle. Ainsi, de nombreux études observationnelles ont permis de confirmer son efficacité dans la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique et d'apporter des informations pertinentes sur son profil d'utilisation pratique (délai d'action lent, plus proche de celui des immunosuppresseurs conventionnels que des ­anti-TNF, nécessitant une attention particulière en phase d'induction ; stabilité de la réponse au cours du temps).


Le védolizumab est un anticorps monoclonal totalement humanisé dirigé contre ­l'intégrine α4β7, qui permet de bloquer le recrutement des cellules de l'inflammation au niveau du tube digestif (1). Son efficacité a été démontrée dans 3 essais contrôlés randomisés dits “essais pivots”, de même que son profil de tolérance jugé satis­faisant (2-4). Ces essais lui ont permis d'obtenir en 2014 une autorisation de mise sur le marché pour le traitement de la rectocolite hémorragique (RCH) et celui de la maladie de Crohn (MC) modérée à sévère, chez les patients présentant une réponse…

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Liens d'intérêt

L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Takeda, MSD, Ferring, Hospira, Janssen, Biocodex et Gilead.