Dossier

Dépistage et prise en charge de l'infection tuberculeuse-latente chez l'immunodéprimé

  • Chez l'immunodéprimé, la tuberculose maladie (TM) est plus sévère et associée à une plus forte mortalité.
  • Le dépistage de l'ITL est recommandé chez tout PVVIH au diagnostic, avant mise sous anti-TNF et certaines autres biothérapies, avant transplantation d'organe ou de cellules souches, et est discuté chez les insuffisants rénaux chroniques en hémodialyse.
  • Les IGRA sont préférés à l'IDR du fait de leur meilleure sensibilité et spécificité. Ces tests ont le plus souvent une très forte valeur prédictive négative surtout s'ils sont réalisés précocement.
  • Si le test est positif, une TM doit être éliminée.
  • En cas d'immunodépression persistante et de test IGRA négatif chez un patient faisant des séjours fréquents ou prolongés en zone de forte endémie, un suivi régulier par les IGRA serait utile.
  • Des tests permettant de distinguer parmi les tests positifs les sujets les plus à risque d'évolution vers une TM sont en attente.

Les patients immunodéprimés ont un surrisque de tuberculose maladie (TM). Celle-ci résulte le plus souvent de la réactivation d'une infection tuberculeuse-latente (ITL). Le risque de TM varie selon le type d'immunodépression : il est majeur chez les patients transplantés d'organe ou de moelle, ainsi que, dans une moindre mesure, chez ceux recevant des anti-TNF, puis enfin moins important chez les patients vivant avec le VIH (PVVIH). La TM est souvent de diagnostic plus difficile sur ces terrains, avec une fréquence accrue de formes extrapulmonaires et une mortalité plus élevée. Afin de diminuer…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

M. Gérin, C. Rivoisy, B. Henry et A. Bourgarit déclarent ne pas avoir de liens d’intérês.

Étude financée par un STIC.