Mise au point

Diagnostic et traitement des infections à cytomégalovirus après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques ou transplantation d'organe solide

  • Le diagnostic de l'infection à cytomégalovirus (CMV) a bénéficié ces dernières années de la mise à disposition de techniques par PCR en temps réel, techniques standardisées et automatisées qui assurent un diagnostic précoce de l'infection, et de l'utilisation d'un standard international qui permet une meilleure comparaison des résultats entre techniques différentes.
  • De nouvelles molécules antivirales actuellement à l'étude ont montré des résultats prometteurs dans les essais de phase II et pourraient occuper une place de choix dans les stratégies de prévention.
  • Le suivi de l'infection à CMV chez les receveurs d'allogreffe devrait s'enrichir dans l'avenir de l'évaluation de la réponse immunitaire cellulaire, permettant de mieux cibler l'administration des traitements préventifs, en particulier l'immunothérapie adoptive.

Le cytomégalovirus (CMV), herpès virus ubiquitaire, infecte 90 à 100 % des individus dans certaines régions du monde, et moins de 50 % en France. Après la primo-infection, des infections secondaires par réactivation du virus latent endogène ou réinfection par une nouvelle souche peuvent survenir. Au cours de l'infection, le virus dissémine par voie sanguine et atteint ses organes cibles. Bénignes chez les individus immunocompétents, les infections à CMV sont potentiellement sévères chez les sujets immunodéprimés, et le CMV reste un agent opportuniste…

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