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Étude ZEST : efficacité de l’acide zolédronique versus switch de TDF chez les patients VIH à DMO basse

D'après Hoy JF et al., AIDS 2018;32:1967-75

Cette étude randomisée menée en ouvert (10 centres en Australie et en Espagne) a évalué sur une durée de 2 ans l’impact d’un switch de TDF ou d’un traitement par biphosphonate en i.v. chez des patients infectés par le VIH avec une DMO basse (T-score inférieur à – 1,0 au niveau de la hanche ou du rachis). Sur 87 patients sous TDF avec CV indétectable, 43 ont poursuivi leur traitement antirétroviral inchangé et reçu de l’acide zolédronique (ZOL) 5 mg/an et 44 ont vu leur TDF remplacé par un autre antirétroviral actif. Les caractéristiques à l’inclusion étaient les suivantes : 50 ans de moyenne d’âge, 96 % d’hommes, 5,9 ans de durée moyenne de traitement par TDF et scores moyens au niveau du rachis et de la hanche, respectivement, à – 1,6 et – 1,3. Au terme de 24 mois de suivi, la DMO au niveau du rachis a augmenté de 7,4 % (DS 4,3 %) dans le bras ZOL versus 2,9 % (DS 4,5 %) dans le bras switch de TDF (différence moyenne 4,4 % ; IC95 : 2,6-6,3 ; p < 0,001) [figure]. Pour la DMO au niveau de la hanche, l’augmentation, respectivement, de 4,6 % (DS 2,6 %) et de 2,6 % (DS 4 %) [différence moyenne 1,9 % ; IC95 : 0,5-3,4 ; p = 0,009]. Une seule fracture a été constatée dans le bras ZOL versus 7 (chez 4 participants) dans le bras switch de TDF. Un échec virologique confirmé est survenu dans le bras switch de TDF. Le profil de tolérance était comparable entre les 2 bras. Cette étude montre donc qu’un traitement par biphosphonate, chez les patients infectés par le VIH avec une DMO basse, est plus efficace que le switch du TDF vers un autre antirétroviral.

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