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Les INI sont-ils bien tolérés ?

D'après Lepik KJ et al., AIDS 2018;32(7):903-12.

Il s’agit d’une étude rétrospective Canadienne (Colombie-Britannique) réalisée sur une période de suivi de 2 ans : patients ayant reçu pour la 1re fois du raltegravir (RAL), de l’elvitégravir-cobicistat (EVG/c) ou du dolutégravir (DTG) en 2012-2014 et suivis jusqu’au 31 décembre 2016. Le critère principal était l’arrêt de l’administration du traitement en raison de la survenue d’un effet indésirable (EI) en rapport avec l’INI administré. Les résultats portent sur 1 344 patients (RAL, n = 551 ; EVG/c, n = 394 ; DTG, n = 519), principalement des hommes (79 %) et prétraités par antirétroviraux (85 %). Les pourcentages d’EI ayant entraîné l’arrêt du traitement (tableau) et d’incidence d’EI pour 100 personnes-années sont les suivants : 4,4 % et 2,91 (IC95 : 1,95-4,35) pour le RAL, 9,6 % et 5,94 (IC95 : 4,32-8,16) pour l’EVG/c et 5,2 % et 2,96 (IC95 : 2,03-4,31) pour le DTG. L’incidence de survenue est double pour l’EVG/c en comparaison au DTG (HRajusté = 2,24 ; IC95 : 1,13-4,44) mais non significativement différente entre le DTG ou l’EVG/c versus RAL. Les EI les plus fréquemment observés avec l’EVG/c sont d’ordre gastro-intestinal et général (fatigue, malaise). Les EI d’ordre neuropsychiatriques étaient plus fréquents sous DTG mais ce, de façon non significative avec les autres INI.

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On retiendra de cette étude, avec les limites liées à son caractère rétrospectif, un profil de tolérance très satisfaisant pour les INI actuellement disponibles et qui confirment en “vraie vie” les résultats des études pivot. À 2 ans de suivi, l’incidence des EI est faible et principalement représentée par les EI gastro-intestinaux pour l’EVG/c (figure) qui peuvent entraîner des arrêts de traitement plus fréquents (p = 0,004) qu’avec les deux autres INI évalués.

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