La fièvre Q en Guyane : une épidémiologie à nulle autre comparable
- La Guyane a l'incidence de la fièvre Q la plus élevée au monde. La maladie y sévit selon un mode hyperendémique, et est probablement sous-diagnostiquée sur le reste du continent sud-américain.
- La pneumopathie lobaire aiguë “pseudopneumococcique” est sa principale présentation.
- Face à une pneumopathie, la présence de céphalées chez un homme jeune, avec une CRP élevée et des leucocytes normaux, est très en faveur de cette étiologie.
- Toute fièvre ou atteinte respiratoire fébrile au retour de Guyane et, possiblement, d'Amérique du Sud doit faire rechercher une infection à Coxiella burnetii et envisager d'instaurer un traitement empirique par doxcycline.
- De nombreux mystères persistent concernant l'épidémiologie très particulière de cette zoonose en Guyane.
Liens d'interêts
L. Epelboin déclare être membre du CA de la SPILF et du GEPOG.
C. Eldin, P. Thill, M. Boutrou, P. Letertre-Gibert, L. Perez, A. Melzani, G. Walter, P. Abboud, V. Pommier de Santi, E. Beillard, F. Djossou déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.
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Figure 1. Incidence des cas probables de fièvre Q aiguë en Guyane de 1990 à 2017.

Figure 2. Radiographie de thorax de face : opacité systématisée du lobe supérieur droit.

Figure 3. A. Radiographie de thorax. B. Scanner thoracique : opacité arrondie du lobe moyen.

Figure 4. Scanner thoracique : condensations bilatérales multifocales.

Figure 5. Répartition géographique des 701 cas diagnostiqués entre 2007 et 2017 en Guyane (Thill P, Epelboin L, données non publiées).

Figure 6. Paresseux à 3 doigts (Bradypus tridactylus). © L. Epelboin.

Figure 7. Cabiaï (Hydrochoerus hydrochaeris). © L. Epelboin.
