Le streptocoque β-hémolytique du groupeA (SBHGA) est responsable d'environ 500 000 infections invasives par an dans le monde. La physiopathologie de ces infections implique, en partie, la production de toxines, ce qui a conduit à imaginer que des stratégies “antitoxiniques” pourraient avoir un bénéfice clinique. La clindamycine, un antibiotique inhibant la synthèse protéique, a démontré in vitro et in vivo sa capacité à réduire la production de facteurs de virulence et d'exotoxines du SBHGA[1]. Néanmoins, les données cliniques qui décrivent son usage en cas d'infections invasives à SBHGA sont limitées ou contradictoires[2,3]. L'étude décrite ici exploite une base de données d'infections invasives à streptocoque β-hémolytique (SBH), afin d'évaluer l'impact pronostique de l'adjonction de clindamycine.
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D. Lebeaux déclare ne pas avoir de liens d’intérêts enrelation avec cet article.