Dissections intracrâniennes
- Le diagnostic des dissections intracrâniennes positif est difficile. Il repose sur l'imagerie vasculaire intracrânienne, et en particulier l'IRM à haute résolution, qui cherche à mettre en évidence les anomalies caractéristiques : hématome de paroi, flap intimal, double chenal.
- En l'absence de ces anomalies, le diagnostic repose sur l'identification d'anomalies du calibre artériel évocatrices (anévrysme fusiforme, sténoses longues), qui se modifient typiquement dans le temps.
- Le traitement peut être médical et conservateur, ou interventionnel, avec une place de choix pour l'approche endovasculaire.
- Le pronostic, historiquement considéré comme sévère, pourrait être transformé par l'amélioration des possibilités diagnostiques et thérapeutiques.
Les dissections intracrâniennes (DI) sont la cause d'événements ischémiques et hémorragiques intracrâniens rares et redoutés. Protéiformes dans leurs présentations clinique et radiologique, échappant souvent à la possibilité d'un diagnostic de certitude, difficiles à étudier sur le plan de la physiopathologie, et beaucoup plus rares que les dissections des artères cervicales, leur prise en charge souffre d'un déficit de connaissances, comme le soulignent les revues récentes sur le sujet. L'amélioration des connaissances passera par l'étude de larges cohortes de patients, dont le préalable est, pour le médecin qui fait face au patient, la reconnaissance du diagnostic et une prise en charge en accord avec les données actuellement disponibles. Le présent article fait le point sur ces connaissances en adoptant une approche pratique, articulée autour de 3 observations caractéristiques.
Liens d'interêts
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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