Focus sur les céphalées primaires
Un interrogatoire précis et un examen clinique systématique permettent dans la majorité des cas de diagnostiquer les différents types de céphalées primaires et d'éliminer les céphalées dites secondaires. L'objectif de cet article est d'attirer l'attention sur certains problèmes diagnostiques rencontrés en neurologie, en intégrant les critères diagnostiques des céphalées révisés et publiés en 2018 dans la nouvelle classification internationale des céphalées (International Classification of Headache Disorders, ICHD-3).
Liens d'interêts
C. Créac’h déclare avoir reçu des honoraires comme consultant ou orateur de Novartis et Lilly, sans lien direct avec l’article.
G. Demarquay déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.
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Figure. Les céphalées de l’adulte en un coup d’œil (des crises plus courtes et variables sont possibles en cas de migraines de l’enfant et en cas de céphalées de tension).

I | Traitements de crise inadéquats, pris à dose insuffisante et/ou pris avec retard |
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II | Traitements prophylactiques insuffisants ou inadéquats |
III | Abus en caféine et/ou abus médicamenteux défini par une prise de traitements de crise ≥ 3 mois ≥ 10 j/mois (ergotamine/triptans/AINS/opiacés/combinaisons d’antalgiques) ou ≥ 15 j/mois (antalgiques simples) |
IV | Pathologies du sommeil : ronflements ? syndromes d’apnées du sommeil ? |
V | Facteurs posturaux cervicaux ou rachidiens et/ou facteurs myofasciaux de la sphère orofaciale |
VI | Surpoids |
VII | Troubles de la personnalité et comorbidité psychiatrique dont troubles anxieux, troubles dépressifs |
VIII | Autres douleurs chroniques primaires associées |
IX | Facteurs environnementaux et cooccurences d’événements de vie négatifs ou considérés comme tels |