Mise au point

Pathologies associées aux anticorps anti-MOG

  • Chez l'adulte, les anti-MOG sont associés à un profil clinicoradiologique particulier, différent de celui de la SEP et de la NMO à anti-AQP4. La présentation la plus fréquente est une névrite optique récidivante. Chez l'enfant, les anti-MOG sont associés à un spectre clinique large, incluant des cas de SEP.
  • Les patients présentant des anti-MOG partagent des caractéristiques communes : âge jeune, sex-ratio de 1, bonne récupération fonctionnelle malgré un tableau inaugural parfois sévère, risque de récidive.
  • Le rôle pathogène des anti-MOG est discuté, mais des données anatomopathologiques suggèrent une physiopathologie propre à ce spectre.
  • Le traitement repose sur une corticothérapie intraveineuse à forte dose à la phase aiguë. En l'absence de recommandations et de données de cohortes, la mise en place et le choix d'un traitement de fond restent débattus.

La MOG (Myelin Oligodendrocyte Glycoprotein) est l'une des nombreuses protéines de myéline du système nerveux central (SNC). Bien qu'elle représente quantitativement moins de 1 % des protéines myéliniques, elle joue un rôle important dans les interactions entre le système immunitaire et le SNC, par son expression à la surface de la gaine de myéline. De nombreux modèles expérimentaux ont été développés sur une auto-immunité anti-MOG et ont été à l'origine d'avancées majeures dans la compréhension de la physiopathologie des maladies inflammatoires démyélinisantes…

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