Mise au point

Traumatisme crâniocérébral léger et syndrome post-commotionnel

  • Importance de la prévalence des TCCL en population générale : environ 150 000 cas par an en France.
  • La plupart des patients ayant eu un TCCL ont un pronostic favorable à court terme ; 10 à 20 % des patients ayant subi un TCCL vont développer un syndrome post-commotionnel défini par l'association de symptômes physiques, cognitifs et psychologiques.
  • Certains facteurs de mauvais pronostic de récupération après un TCCL ont été mis en évidence, tels que des facteurs sociodémographiques (âge compris entre 40 et 64 ans, faible niveau d'études), lésionnels (score de Glasgow initial, longue période d'amnésie post-traumatique) et des comorbidités (antécédent psychiatrique, antécédent de traumatisme crâniocérébral, abus d'alcool le jour du TCCL).
  • Plusieurs études récentes mettent en évidence des anomalies cérébrales en imagerie fonctionnelle ; néanmoins, l'attribution des symptômes présentés par les patients TCCL à ces anomalies paracliniques n'est pas toujours aisée.

Le traumatisme crâniocérébral est une cause majeure de handicap dans le monde, avec une incidence évaluée à 200 à 300 cas pour 100 000 habitants par an pour les patients hospitalisés dans le monde, et probablement le double si l'on prend en compte les patients non hospitalisés. La grande majorité (entre 60 et 95 % selon les études) sont des traumatismes crâniocérébraux dits légers (TCCL). Si le pronostic vital à court terme des patients ayant subi un TCCL est très favorable (mortalité globale inférieure à 1 %, justifiant le terme de “léger”), le pronostic fonctionnel à moyen et à long terme est…

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Liens d'intérêt

M. Cogné déclare avoir des liens d’intérêts avec Allergan et Ipsen.

E. Guillouët et V. Perdrieau n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

P. Azouvi déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.