Dossier

Quelle place pour l’ambulatoire en chirurgie plastique et reconstructrice de la face et du cou en France ?

  • La chirurgie plastique et reconstructrice se pratique en France en ambulatoire en routine. Il semble que la structuration d’un circuit court dédié de type “marche en avant” : admission, unité d’hospitalisation, bloc, retour au domicile, se modernise dans des centres qui pratiquent cette chirurgie pour encore moins de 40 à 50 % de leurs patients. Le développement doit se poursuivre pour atteindre les recommandations : plus de 60 % des actes au cours des prochaines années.
  • On peut considérer que l’acte ambulatoire en chirurgie plastique et de reconstruction est un acte sous condition, qui suppose une capacité du patient à assumer sa prise en charge postopératoire à domicile, une capacité de la structure à organiser le circuit du soin du patient et de son relais au domicile. La nature de l’acte lui-même seul est en réalité bien loin de permettre de définir la possibilité de recourir à un mode d’hospitalisation ambulatoire.

En France, c’est la loi du 31 juillet 1991 portant réforme hospitalière qui a défini la chirurgie ambulatoire comme une structure de soins alternative à l’hospitalisation dite conventionnelle. À partir de 2004, les pouvoirs publics ont instauré un système de remboursement sur la base de tarifs différenciés entre l’hospitalisation conventionnelle et l’hospitalisation ambulatoire. L’existence d’un tarif pour certains groupes homogènes de malades (GHM) calculé avec décote en ambulatoire incitait à privilégier l’hospitalisation complète, c’est-à-dire…

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