Surdité et déclin cognitif
- Chez le sujet âgé de plus de 65 ans, la surdité est le principal facteur de risque modifiable de déclin cognitif et de démence. Il existe une association linéaire entre le déclin cognitif et la sévérité de la surdité.
- Les principales hypothèses avancées pour expliquer cette association sont un appauvrissement des stimulations cognitives consécutif à l'isolement et à la dépression provoqués par la surdité, mais également un épuisement lié à une charge cognitive excessive du fait des difficultés de communication. Un processus neuropathologique commun au niveau des voies auditives centrales ne peut être exclu.
- Des études récentes suggèrent que la réhabilitation auditive utilisant des prothèses auditives ou un implant cochléaire améliorerait les fonctions cognitives.
Liens d'interêts
I. Mosnier déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.
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Figure. Hypothèses étiopathogéniques.
