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Médicaments antirétroviraux de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et diabète

Les nouvelles molécules antirétrovirales (ART, antiretroviral treatment) sont actuellement capables de bien contrôler l'infection par le VIH. Ainsi, les patients infectés vieillissent et présentent une prévalence élevée de comorbidités associées au vieillissement, diabète en particulier. Les facteurs de risque classiques – âge, indice de masse corporelle (IMC) – sont au premier plan. Les ART de première génération ont joué un rôle important dans la survenue de cas de diabète dans les années 2000, avec notamment les analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse (INTI) comme la stavudine, la didanosine et la zidovudine ; ainsi que l'indinavir, un inhibiteur de protéase (IP). Le diabète a souvent persisté après leur remplacement par des molécules moins délétères. Ces ART restent utilisées en Afrique et Asie. De plus, certains ART peuvent abaisser le taux d'HbA1c et conduire ainsi à une sous-estimation des valeurs glycémiques.


Grâce aux molécules antirétrovirales (ART, antiretroviral treatment) actuelles, l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est devenue chronique et permet une survie prolongée des patients. Certains patients infectés depuis longtemps vieillissent et présentent des comorbidités dites “non classantes sida” liées à l'infection, aux ART ou au vieillissement. Ce sont principalement des patients âgés de plus de 50 ans, infectés avant les années 2000, qui ont présenté souvent un statut d'infection par le VIH sévère (taux très bas de CD4, stade sida), traités par les premières générations…

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