Asbestose ou fibrose pulmonaire idiopathique ?
- L'incidence de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) augmente alors que l'asbestose tend à disparaître dans les pays industrialisés.
- Les analyses biométrologiques sont essentielles au diagnostic différentiel entre asbestose et FPI.
- Les plaques pleurales sont un marqueur fréquent d'exposition à l'amiante. Leur présence en tomodensitométrie ne prouve pas le diagnostic d'asbestose et leur absence ne l'exclut pas.
- L'exposition à l'amiante pourrait être un facteur de risque de FPI, au même titre que le tabagisme.
- Le diagnostic médicolégal de l'asbestose ne doit pas être considéré comme une certitude.
- Dans ce cadre, il convient de ne pas priver de traitements efficaces les patients atteints de FPI, même s'ils présentent une exposition faible à l'amiante.
Liens d'interêts
P. De Vuyst et B. Bondue déclarent avoir des liens d’intérêts avec Roche et Boehringer Ingelheim.
P. Dumortier, M. Remmelink, J. Thimpont et P.A. Gevenois déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Figure 1. L’examen tomodensitométrique obtenu en 2012, photographié en fenêtres pulmonaires, montre des opacités linéaires non septales intralobulaires et en verre dépoli à prédominance inférieure et périphérique.

Figure 2. L’examen tomodensitométrique obtenu en 2012, photographié en fenêtres médiastinales, montre des plaques pleurales calcifiées bilatérales.

Figure 3. L’examen tomodensitométrique obtenu en 2015, photographié en fenêtres pulmonaires, montre des opacités linéaires non septales intralobulaires et en verre dépoli à prédominance inférieure et périphérique, désormais associées à des bronchectasies de traction et des images en rayon de miel.

Figure 4. La comparaison des examens tomodensitométriques obtenus en 2012 et 2015, photographiés en fenêtres pulmonaires dans les plans sagittaux, montre l’apparition de bronchectasies de traction et des images en rayon de miel.

Figure 5. Évolution longitudinale de la diffusion du monoxyde de carbone entre 2012 et 2016.
