Mise au point

Oxygénothérapie haut débit ou ventilation non invasive dans l'insuffisance respiratoire aiguë ? Effets physiologiques et indications

Dans l'insuffisance respiratoire aiguë, la ventilation non invasive est indiquée dans la décompensation de bronchopneumopathie chronique obstructive et l'oedème pulmonaire cardiogénique, où elle permet de diminuer le taux d'intubation et la mortalité. L'oxygénothérapie humidifiée et réchauffée à haut débit nasal est une technique qui peut délivrer jusqu'à 100 % de fraction inspirée en oxygène à un débit maximal de gaz de 70 l/mn. Ses effets physiologiques, tels que la couverture du débit inspiratoire de pointe et la diminution du travail respiratoire, expliquent ses bénéfices dans l'insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique, où son utilisation permet de diminuer le taux d'intubation et la mortalité, notamment dans les formes sévères.


L'oxygène (O2) reste actuellement la première étape du traitement symptomatique de toute insuffisance respiratoire aiguë (IRA). Cependant, elle peut connaître des limites dans les formes les plus sévères d'hypoxémie avec signes cliniques de détresse respiratoire aiguë (DRA). Les dispositifs et/ou les techniques d'oxygénation non invasives disponibles dans la prise charge des patients en DRA comprennent tout d'abord la ventilation non invasive (VNI) utilisée depuis les années 1990, et plus récemment, l'oxygénothérapie nasale humidifiée et réchauffée…

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