Données nouvelles

La prise en charge du tabagisme périopératoire

Il existe chez le fumeur trois fois plus de complications du site opératoire, deux fois plus de passages en unité de réanimation, un allongement de la durée de séjour et une multiplication par huit du risque des pseudarthroses. L’arrêt du tabac 6 à 8 semaines avant l’intervention et maintenu jusqu’à la fin de la cicatrisation fait disparaître le surrisque opératoire lié au tabagisme. Une organisation autour de toutes les unités de chirurgie doit être mise en place afin que les 2 millions de fumeurs opérés chaque année soient pris en charge. Les bénéfices attendus de cette prise en charge des fumeurs en périopératoire sont importants et les pneumologues ont une place à tenir dans la mise en place de ces nouvelles pratiques.


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