Dossier

Dormir, un comportement complexe

Dormir est un processus naturel qui paraît simple, mais en réalité la physiologie du sommeil dépend de mécanismes subtils et multifactoriels. Plus les habitudes de coucher et de lever sont régulières, meilleur est le sommeil. Tous les jours, nos horloges internes ont besoin d'être remises à l'heure. Lumière du jour, activité physique, interactions sociales, prise des repas, sont autant de signaux potentiels qui, utilisés régulièrement et au bon moment, vont renforcer les horloges. A contrario, nos horloges vont dysfonctionner si les horaires sont anarchiques ou à contretemps. Des perturbateurs du sommeil vont compliquer l'installation du sommeil ou sa continuité comme les écrans, le tabac, l'alcool, le cannabis. Les adolescents sont particulièrement à risque lors de comportements inappropriés en particulier avec l'utilisation des nouveaux médias que sont les smartphones.


Dormir est certes un besoin fondamental incontournable, mais la physiologie du sommeil est à la fois subtile et fragile, car très sensible à l'environnement, à ce que fait, ou ne fait pas, le futur dormeur. On oublie que le sommeil est un comportement que l'on construit avec ses besoins, ses envies, ses croyances, ses peurs, ses échecs et ses obligations. Il faut au moins 2 ou 3 jours de privation complète de sommeil pour que celui-ci s'impose, quoi que fasse l'individu. On peut aussi faire des erreurs comportementales dans la journée, ou…

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