Dossier

Sommeil et médicaments psychotropes

  • La grande majorité des hypnotiques et des anxiolytiques favorise la transmission GABAergique, ce qui explique la sédation (le GABA inhibant les systèmes d'éveil) mais aussi les effets amnésiants et le risque de dépendance.
  • Les psychotropes favorisant la transmission mélatoninergique ont un effet sédatif et chronobiotique, la mélatonine étant impliquée dans l'induction du sommeil et la synchronisation des rythmes circadiens.
  • Les hypnotiques antihistaminiques, la plupart des antipsychotiques et certains antidépresseurs ont des effets sédatifs par antagonisme d'un ou de plusieurs systèmes d'éveil.
  • Les antidépresseurs sans potentiel antagoniste perturbent la continuité du sommeil en favorisant la transmission monoaminergique, ce qui induit également une inhibition du sommeil paradoxal.

La pharmacopée psychiatrique comporte plus d'une cinquantaine de molécules référencées en classes thérapeutiques (antipsychotiques, anxiolytiques, antidépresseurs, etc.). Toutes ces molécules influencent les mécanismes de régulation veille-sommeil et certaines d'entres elles ont des effets particuliers (bénéfiques ou délétères) sur des troubles du sommeil comme l'insomnie, le syndrome d'apnées du sommeil (SAS), le syndrome des mouvements périodiques du sommeil (SMPS) ou plusieurs parasomnies. Cet article résume les effets des principaux médicaments…

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