Cas clinique

Biothérapies des rhumatismes inflammatoires chroniques : éligibilité et ébauche d'une cohorte de patients suivis en pays en voie de développement

  • Depuis une vingtaine d'années, les biothérapies ont démontré leur efficacité dans le traitement des rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC), notamment la polyarthrite rhumatoïde (PR). De nombreux pays qui les utilisent ont mis en place des registres de patients permettant d'évaluer l'efficacité et la tolérance de ces médicaments dans la pratique clinique (1, 2). Aucun registre n'est répertorié à ce jour en Afrique subsaharienne, principalement à cause du coût élevé des biothérapies. En tenant compte des recommandations internationales (3) et du coût de chaque biothérapie actuellement disponible, notre étude rapporte comment 8 patients atteints de RIC, diagnostiqués selon les critères ­ACR/­EULAR 2010 pour la PR (4) et ceux de l'ESSG pour les spondyloarthrites (5), ont accédé aux biothérapies (figure) et quelle était leur évolution en 7 ans (janvier 2010-décembre 2016) en consultation de rhumatologie à Libreville (Gabon).

Résultats Après sélection (figure) des patients fondée sur l'activité et la réponse EULAR du RIC (scores DAS28 et BASDAI) sous cDMARD (conventional Disease-Modifying Anti-Rheumatic Drugs) [6], 30 patients (24 %) nécessitaient un traitement par biothérapie (NNT, number needed to treat). Chacun avait un entretien de consentement pour suivre la biothérapie pendant 3 mois minimum après information sur les coûts et risques des bDMARD (biological Disease-Modifying Anti-Rheumatic Drugs) et un certificat médical de “nécessité de biothérapie” à présenter à l'assurance et au médecin du travail…

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Liens d'intérêt

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