Les “bolus” de glucocorticoïdes dans la polyarthrite rhumatoïde (fin)
- Les “bolus” consistent en l’administration intraveineuse d’une forte dose de glucocorticoïdes, généralement de la méthylprednisolone. Leur mécanisme d’action est mal connu, mais l’élément clé semble être la réduction des concentrations de TNFα dans le compartiment synovial et le sérum.
- L’efficacité clinique des “bolus” est indiscutable à court terme, mais ils n’ont pas d’effet démontré sur la progression des érosions articulaires. Les bolus sont réservés aux patients très évolutifs résistants aux immunomodulateurs habituels. Le rapport bénéfice/ risque de ce type de procédure peut être intéressant pour “passer un cap” dans l’historique de la maladie ou pour traiter une complication sévère (vascularite rhumatoïde...).
- La dose optimale efficace de méthylprednisolone i.v. (100 à 1 000 mg) n’est pas précisément définie, non plus que la fréquence d’administration de cette dose. Une alternative intéressante pourrait être constituée par l’administration de “bolus” par voie orale.
- Les effets secondaires des “bolus” sont fréquents, mais assez rarement sévères. Une surveillance stricte doit permettre d’éviter la majorité des incidents graves.
- Le rapport bénéfice/risque et le coût de cette
procédure devraient être comparés à ceux des
nouvelles approches thérapeutiques comme les
anti-TNFα. [...]
Mots-clés
Autres articles sur « Polyarthrite rhumatoïde »
Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :