Éditorial

Néphropathie lupique : enfin du nouveau ?


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L'atteinte rénale est fréquente au cours du lupus systémique, en particulier chez les patients non caucasiens. Cette complication, qui peut être inaugurale, survient dans la majorité des cas précocement dans l'histoire de la maladie, et constitue un tournant évolutif majeur [1], qui peut conduire à l'insuffisance rénale chronique terminale dans 5 à 10 % des cas. L'atteinte rénale est également associée à un risque accru de complications cardiovasculaires, osseuses et infectieuses. On rappelle que la néphropathie lupique doit être dépistée régulièrement (au minimum tous les 3 mois), par la pratique systématique d'une bandelette urinaire ou d'une recherche de protéinurie sur échantillon. L'apparition d'une protéinurie  500 mg/24 h (ou 50 mg/mmol sur échantillon, à confirmer par une protéinurie des 24 h), d'une anomalie du sédiment urinaire (hématurie microscopique d'origine glomérulaire, cylindres hématiques) ou d'une insuffisance rénale doit conduire, dans la majorité des cas, à la réalisation d'une biopsie rénale. ( ... )


 


Liens d'intérêt

L. Arnaud déclare avoir des liens d’intérêts avec Alexion, Amgen, AstraZeneca, BMS, Boehringer Ingelheim, GSK, Grifols, Janssen-Cilag, LFB, Lilly, Menarini France, Medac, Novartis, Pfizer, Roche-Chugai, UCB.