Présentations rhumatologiques de certaines maladies neurologiques
- Les comorbidités rhumatologiques sont fréquentes chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. La pathologie rachidienne dégénérative et la capsulite rétractile de l'épaule sont les comorbidités les plus fréquentes. Sources de confusion, elles peuvent s'associer à la maladie de manière fortuite ou la précéder. Cela renforce l'intérêt d'une prise en charge multidisciplinaire.
- Dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA), il existe diverses formes cliniques, plus au moins trompeuses. Une atteinte motrice déficitaire non douloureuse doit faire évoquer le diagnostic. La douleur constitue rarement un motif de consultation, elle est davantage la conséquence de l'évolution de la maladie.
- L'association de la SLA avec les maladies inflammatoires n'est pas rare mais aucun lien formel n'a été trouvé. Il en est de même avec les traitements par biothérapie.
Liens d'interêts
D. Dilly-Duchez n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.
R. Redjati déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Figure. Mécanismes douloureux survenant au cours de la sclérose latérale amyotrophique (d’après A. Chiò et al. [20]).

Capsulite rétractile “rhumatologique” | Capsulite rétractile associée à une maladie de Parkinson |
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Prédominance féminine Atteinte pouvant être bilatérale (20-30 %) Antécédents évoquant une capsulite secondaire : traumatisme chirurgie de l’épaule immobilisation prolongée diabète pathologie thyroïdienne pathologie auto-immune |
Prédominance masculine (M/F 1,3) Atteinte unilatérale Signes neurologiques associés : hyposmie modification de l’écriture perte du ballant du bras hypomimie, hypophonie, etc. |