Mise au point

Quelle place pour les biothérapies dans la pseudopolyarthrite rhizomélique et la maladie de Horton en 2018 ?

  • Le tocilizumab est efficace dans la maladie de Horton, et son AMM a été obtenue en 2017.
  • Il paraît aussi efficace dans les pseudopolyarthrites rhizoméliques (PPR) récentes et corticorésistantes, mais des études en double aveugle sont nécessaires pour confirmer les résultats des études ouvertes.
  • L'étude SEMAPHORE, en cours, devrait permettre d'obtenir l'indication dans les PPR corticodépendantes.
  • Une indication dans les formes récentes pourrait à l'avenir être envisagée sans corticoïdes associés au cours de la PPR chez les patients ayant une contre-indication relative à la corticothérapie (diabète, ostéoporose, hypertension, par exemple).
  • D'autres molécules sont en cours d'évaluation, notamment l'abatacept.

Le traitement actuel de la pseudopolyarthrite rhizomélique associée ou non à la maladie de HortonLe traitement de la pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) repose sur une posologie initiale de 15 à 25 mg d'équivalent prednisone, abaissée à 10 mg en moins de 2 mois, pour un arrêt au bout de 12 à 18 mois obtenu en diminuant la posologie par paliers de 1 mg toutes les 4 à 6 semaines (1, 2). Cette posologie doit donc être très inférieure à celle prescrite dans la maladie de Horton, qui impose une posologie de 0,5…

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Liens d'intérêt

A. Saraux déclare avoir des liens d’intérêts avec Chugai (honoraires et financements d’études).

V. Devauchelle-Pensec déclare avoir des liens d’intérêts avec Roche Chugai (subventions de recherche : TENOR en 2014, SEMAPHORE en 2016, PHRC en 2016) ; UCB et Celgene (boards internationaux) ; UCB, Roche, Novartis (boards nationaux) ; BMS, UCB, Pfizer, AbbVie, MSD (interventions ponctuelles).