Dossier

Signature moléculaire et cancer du sein localisé : les limites, la position de la HAS

La Haute Autorité de santé (HAS) a rendu le rapport d'évaluation technologique sur l'“utilité clinique des signatures génomiques dans le cancer du sein de stade précoce” en janvier 2019. Il s'agissait d'un document qu'il fallait télécharger sur le site de la HAS, accessible à tous. Cependant, certains médecins n'ont pas eu le temps de lire et de s'approprier les éléments décisionnels qui n'ont pas abouti au remboursement pérenne par l'Assurance maladie des 2 signatures génomiques de première génération (Oncotype DX®, MammaPrint®). Il est fortement recommandé aux cliniciens de lire attentivement ce document de la HAS, et en particulier les arguments des sociétés savantes sollicitées. Cette article reprend les grandes lignes et les étapes du rapport de la HAS. Rassurer les patientes et le public sur la problématique française de prescription de la chimiothérapie adjuvante est essentiel.


En janvier 2019, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié le rapport d'évaluation techno­logique “Utilité clinique des signatures génomiques dans le cancer du sein de stade précoce”. L'autosaisine de la HAS avait pour objectif :d'évaluer, chez des patientes atteintes d'un cancer infiltrant du sein de stade précoce susceptibles de recevoir en pratique une chimiothérapie adjuvante (CTA), l'utilité clinique d'une signature génomique pour optimiser cette décision thérapeutique ;d'évaluer la concordance des décisions entre les 4 signatures génomiques (Oncotype DX®, ­MammaPrint®, Prosigna® et EndoPredict®)…

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E. Luporsi déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.