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Céphalées : l’imagerie a-t-elle une place ?


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M.C. Segonnes soumet au forum de discussion le cas suivant : un enfant de huit ans présente des épisodes de céphalées frontales depuis dix-huit mois (quatre épisodes de moins de vingt-quatre heures entre fin août et début novembre, une fréquence un peu supérieure à celle de l’année précédente). Ces céphalées sont modérées, non pulsatives, diurnes, parfois dès le réveil, mais sans horaire particulier, avec des vomissements qui ne les soulagent pas et une pâleur. Elles surviennent sans aura et ne s’accompagnent pas de photophobie. Elles sont parfois calmées par la prise de sucre ou de Doliprane® ; lorsque ces moyens sont inefficaces, les céphalées persistent plusieurs heures, mais elles n’empêchent pas l’enfant de lire, de regarder la télévision ou de s’endormir. Ce petit garçon ne s’est jamais plaint de douleurs abdominales ; ses parents signalent une odeur acétonémique de l’haleine. L’enfant est un très bon élève. L’examen clinique est parfaitement normal.