Congrès/Réunion

JOURNÉE DU GFHGNP - Hépatopathie : quels vaccins ?

La question de la vaccination chez l'enfant atteint d'une maladie du foie n'est pas univoque. Il faut d'abord distinguer les différentes pathologies : s'agit-il d'une maladie aiguë (hépatite virale, migration lithiasique…) ou d'une hépatopathie chronique (cholestase avec évolution vers la fibrose/cirrohose, maladie vasculaire du foie…) ? Il faut ensuite prendre en compte les modalités de la prise en charge thérapeutique en cours ou à venir, en particulier un traitement immunosuppresseur ou une transplantation hépatique. Enfin, il faut faire une distinction entre vaccins inactivés et vaccins vivants, ces derniers étant contre-indiqués en cas d'immunodépression. Avant de faire un point sur les situations spécifiques rencontrées en hépatologie pédiatrique, E. Gonzales rappelle que les enfants immunodéprimés et atteints de cirrhose n'ont pas une bonne réponse à la vaccination; c'est pourquoi les vaccins conjugués, plus immunogènes, doivent être privilégiés [1].


Le vaccin contre le virus de l'hépatite A (VHA) doit bien entendu être pratiqué selon les recommandations générales, c'est-à-dire à l'ensemble des enfants de plus de un an vivant en institutions ou originaires d'un pays de haute endémicité et susceptibles d'y séjourner [2]. Pour les enfants souffrant d'une maladie chronique du foie, le vaccin VHA est également recommandé à partir de un an, mais il peut être fait plus tôt si nécessaire. Le schéma vaccinal repose sur une injection suivie d'un rappel six à douze mois plus tard.

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