Dossier

Atteinte neuro-ophtalmologique et aptitude à la conduite

  • Le nouvel arrêté du 28 mars 2022 et ses annexes I et II décrit les pathologies, symptômes, handicaps ou déficits sensoriels susceptibles d'affecter l'aptitude médicale à la conduite.
  • Pour conduire une voiture légère avec un permis B, l'acuité visuelle centrale binoculaire avec correction optique doit être supérieure ou égale à 5/10.
  • Le champ visuel binoculaire doit être supérieur ou égal à 120° sur le méridien horizontal, aucune atteinte n'est admise dans les 40° centraux.
  • Une diplopie non corrigible entraîne une inaptitude à la conduite.
  • Pour les patients cérébrolésés, un plateau technique plus important est nécessaire, comprenant une batterie de tests neurovisuels comme le TMT B, un champ visuel attentionnel, des tests dynamiques de stratégie du regard.

L'activité de conduite automobile requiert des habiletés psychomotrices, perceptuelles et cognitives qui peuvent être atteintes par une pathologie neuro-­ophtalmologique. Les déficits de l'acuité visuelle, du champ visuel, de l'attention visuelle, du jugement, des fonctions exécutives ou de la conscience peuvent altérer les habiletés de conduite [1]. Ce sont surtout les déficits visuels centraux et périphériques, cognitifs, tels que le ralentissement de la vitesse à traiter l'information, les déficits perceptuels et visuospatiaux, l'inattention visuelle, la concentration et les difficultés…

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Liens d'intérêt

X. Zanlonghi déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.