Dossier

Cancers bronchiques et thoraciques

  • L'osimertinib est supérieur en SG au traitement de référence actuel par ITK de 1re génération dans l'étude FLAURA, la médiane de survie étant de 38,6 contre 31,8 mois dans le groupe contrôle.
  • En l'absence d'addiction oncogénique, le pembrolizumab seul ou en combinaison avec la chimiothérapie est le standard thérapeutique. Les données de survie à long terme montrent que près de 30 % des patients sont en vie à 5 ans.
  • Dans ce contexte, l'essai CheckMate-227 montre que l'association nivolumab et ipilimumab en 1re ligne conduit à un bénéfice en survie pour les CBNPC exprimant le PD-L1. L'accès à cette combinaison est incertain.
  • Des données sur le rechallenge de l'immunothérapie en ligne avancée renforcent cette stratégie chez les patients l'ayant initialement reçue pendant une durée prolongée ou qui l'auraient arrêtée pour toxicité.

L'année 2019 a conclu une décennie d'innovations majeures qui ont profondément transformé notre prise en charge des cancers bronchiques. On peut citer, sans ordre d'importance aucun, les études de dépistage par tomodensitométrie, l'essor de la biologie moléculaire et l'étude Biomarqueurs France [1], l'utilisation en routine de l'ADN tumoral circulant, le ciblage thérapeutique de plus en plus d'anomalies moléculaires et l'existence de plusieurs lignes de thérapies ciblées, l'immunothérapie par les inhibiteurs des points de blocage de l'immunité.De nouvelles frontières se dessinent et sont à explorer…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

D. Moro-Sibilot déclare avoir des liens d’intérêts avec BMS, MSD, AbbVie, Roche, Pfizer, AstraZeneca, Amgen, Lilly et Novartis.

N. Girard déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, BMS, Boehringer-Ingelheim, MSD, Pfizer, Roche (advisory boards), AstraZeneca, BMS (crédits de recherche institutionnels), Amgen, AstraZeneca, BMS, Boehringer-Ingelheim, Eli Lilly, MSD, Pfizer et Roche (symposia).