Cas clinique

Grand Prix hépatocarcinome 2021 – 2e lauréat – Une combinaison efficace pouvant nécroser

  • Depuis l'essai IMbrave 150, l'association d'une immunothérapie anti-PD-L1 (atézolizumab) avec un anticorps anti-angiogénique (bévacizumab) a détrôné le sorafénib dans la prise en charge des carcinomes hépatocellulaires (CHC) avancés : la survie globale et la survie sans progression étaient significativement augmentées, ainsi que le taux de réponse RECIST (30 %). La tolérance de cette association était acceptable avec, néanmoins, une augmentation du risque hémorragique (25 versus 17 %). Il n'a pas été rapporté d'augmentation du risque thrombotique. Nous vous rapportons dans ce cas clinique une complication thrombotique de forme grave chez un patient traité par cette association.

Examen cliniqueUn patient âgé de 81 ans et suivi pour un volumineux CHC, avec comme antécédents une hépatite B active, un alcoolisme chronique, une hypertension artérielle (HTA), un diabète de type 2 non traité, présente, quelques jours après sa première injection d'atézolizumab + bévacizumab, une nécrose touchant plusieurs doigts de la main, de manière bilatérale (figures 1 et 2). L'examen clinique n'a pas retrouvé de nécrose au niveau des membres inférieurs, l'examen neurologique était normal, pas d'HTA maligne objectivée. Le bilan étiologique cardiovasculaire est revenu négatif : l'électrocardiogramme…

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Liens d'intérêt

H. Bourien, J.S. Allain, R. Desgrippes, J. Edeline et S. Le Sourd déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.