Dossier

Critères d'évaluation de l'immunothérapie : clinique et imagerie

L'arrivée des immunothérapies a changé le paysage des traitements antitumoraux avec un mode d'action innovant à travers de la stimulation du système immunitaire et non sur une activité directe contre la tumeur. Son arrivée a aussi changé le mode d'interpréter les réponses radiologiques chez les patients traités par ces molécules devant l'observation des “pseudoprogressions”. Ce mode de réponse consiste en la progression initiale de la tumeur mais qui sera suivie par une réduction tumorale ou une stabilisation. Ainsi de nouveaux critères pour l'interprétation des réponses ont été développés et appelés immune-related response criteria ou irRC. Cet article cherche à développer comment ils ont été développés, comment la lecture des résultats est faite, intégrant à l'interprétation radiologique l'évaluation clinique du patient. Des nouvelles cinétiques de progression comme “l'hyperprogresion” sont aussi décrits.


Les critères d'évaluation de la charge tumorale et la réponse aux traitements par imagerie chez les patients porteurs d'un cancer sont définis depuis l'année 2000 par les critères RECIST (Response ­Evaluation Criteria In Solid Tumors, critères d'évaluation). À l'origine, ces critères avaient été ­développés pour ­homogénéiser et rendre ­comparables ­(standardiser) les évaluations par imagerie ­réalisées par différentes équipes dans le cadre des essais cliniques. La ­précédente mise à jour (RECIST 1.1) date de 2009 [1]. Ces critères permettent aux ­cliniciens de déterminer si un patient présente…

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Liens d'intérêt

C. Gomez-Roca déclare avoir des liens d’intérêts avec BMS, ­Pierre-Fabre, Eisai, ­Roche / ­Genentech, ­AstraZeneca et MSD.

I. Korakis déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en ­relation avec l’article.