Dossier

Dépistage du cancer bronchopulmonaire en 2022 : le point de vue du radiologue

  • Le dépistage par scanner basse dose permet de découvrir une majorité des tumeurs bronchopulmonaires au stade I ou II, alors qu'elles sont éligibles à un traitement curatif.
  • Il peut réduire significativement la mortalité spécifique par cancer.
  • Le dépistage repose sur une prise en charge respectant un cahier des charges strict des modalités de réalisation, d'interprétation et de prise en charge des sujets estimés à haut risque de cancer, imposant une formation spécifique des radiologues.
  • La HAS, dans un avis de 2022, encourage la mise en place d'expérimentations en vie réelle, afin de ne pas retarder l'accès à cette modalité de dépistage.

Le cancer pulmonaire est la première cause de mortalité par cancer en France. Actuellement, près de 75 % des cancers sont découverts à un stade avancé (III ou IV), alors que seulement 16 % des patients reçoivent un traitement curatif. Malgré les progrès thérapeutiques réalisés pour traiter les stades avancés ces 10 dernières années, le seul espoir de réduire significativement la mortalité spécifique par cancer pulmonaire est l'identification des lésions cancéreuses lorsqu'elles peuvent bénéficier d'un traitement local, laissant espérer une survie à 5 ans…

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Liens d'intérêt

G. Ferretti et L. Ruez Lantuéjoul déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.