Dossier

Dépression du post-partum : une maladie génétique ?

  • La dépression du post-partum concerne 10 à 20 % des femmes, et peut avoir des conséquences délétères.
  • Le principal facteur de risque de la dépression du post-partum est un antécédent, qu'il soit personnel ou familial, de trouble de l'humeur, en particulier de dépression du post-partum.
  • La vulnérabilité génétique a été confirmée, avec une héritabilité estimée autour de 50 %.
  • Certains variants de gènes candidats à la dépression, en particulier ceux impliqués dans des voies sérotoninergiques, axe du stress, rythmes circadiens ou encore de l'ocytocine, sont associés à la dépression du post-partum.
  • Les études basées sur les scores polygéniques retrouvent un chevauchement entre dépression et dépression du post-partum, suggérant des spécificités de cet endophénotype à explorer.

La dépression du post-partum est une des principales complications du post-partum. Elle concerne 10 à 20 % des femmes ; il existe 2 pics de survenue du trouble : la dépression du post-partum à début précoce survenant dans les 6 premières semaines et celle à début tardif qui peut débuter entre le 2e mois et la 1re année post-partum. Il s'agit d'un trouble psychiatrique altérant le fonctionnement de la mère, mais également le développement de l'enfant et la dynamique de l'ensemble de la famille. Les conséquences pour la mère sont celles d'une souffrance intense pouvant aller jusqu'aux idées suicidaires,…

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Liens d'intérêt

S. Tebeka et C. Dubertret déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.