Dossier

La fièvre Q en Guyane : une épidémiologie à nulle autre comparable

  • La Guyane a l'incidence de la fièvre Q la plus élevée au monde. La maladie y sévit selon un mode hyper­endémique, et est probablement sous-diagnostiquée sur le reste du continent sud-américain.
  • La pneumopathie lobaire aiguë “pseudopneumococcique” est sa principale présentation.
  • Face à une pneumopathie, la présence de céphalées chez un homme jeune, avec une CRP élevée et des leucocytes normaux, est très en faveur de cette étiologie.
  • Toute fièvre ou atteinte respiratoire fébrile au retour de Guyane et, possiblement, d'Amérique du Sud doit faire rechercher une infection à Coxiella burnetii et envisager d'instaurer un traitement empirique par doxcycline.
  • De nombreux mystères persistent concernant l'épidémiologie très particulière de cette zoonose en Guyane.

La fièvre Q est au cœur de la recherche en Guyane depuis 2 décennies. Si le voile se lève petit à petit sur ses nombreux mystères, le caractère très particulier de son épidémiologie, de sa présentation clinique et de sa répartition temporospatiale, ainsi que ses facteurs de risque, son réservoir animal et ses modes de transmission laissent encore la part belle aux cliniciens et aux chercheurs pour les années à venir. Nous présentons ici un état des lieux des connaissances concernant cette zoonose si spéciale en Amazonie française.Généralités sur la fièvre QLa fièvre Q est une zoonose due à la…

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L. Epelboin déclare être membre du CA de la SPILF et du GEPOG. 

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