Dossier

La gestion de la douleur chez le lapin

RÉSUMÉ
La gestion de la douleur est primordiale chez le lapin. Quelle que soit la pathologie ou la prise en charge chirurgicale réalisée, sans une gestion de la douleur optimale, les complications apparaissent et augmentent les taux de morbidité et de mortalité de ce patient si sensible. Cependant, la détection de la douleur et son évaluation restent un défi pour ce patient “proie” qui cache tout. Pour aider le praticien, une grille d'évaluation de la douleur basée sur des critères fonctionnels et comportementaux existe aujourd'hui pour le lapin de compagnie : “Dolorabbit, CAPdouleur”.

De nombreuses molécules sont utilisées chez le lapin : des analgésiques de palier 1, de palier 2 et de palier 3. Une prise en charge de la douleur locorégionale est également possible.

Aucun protocole type n'existe pour la gestion de la douleur chez le lapin. Le protocole doit être défini selon le type de douleur et la réaction du patient à cette douleur.


Le lapin (Oryctolagus cuniculus), petit mammifère “proie”, cache qu'il est malade et douloureux. La détection d'une sensation de douleur et son évaluation sont donc un défi pour le vétérinaire. Dans cet article, nous analyserons comment évaluer la douleur chez le lapin, puis les différents protocoles de gestion de l'analgésie chez cette espèce si sensible.Évaluation de la douleur Les signes cliniques de la douleur Les signes cliniques de la douleur peuvent être parfois pathognomoniques d'une pathologie. Le port d'oreille est modifié lors d'une otite (figure 1), un blépharospasme…

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Liens d'intérêt

A. Palmero déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.