Dossier

Gestion du nodule pulmonaire de découverte fortuite

  • La découverte d'un nodule pulmonaire en tomodensitométrie est fréquente chez le patient fumeur, et nécessite une approche standardisée.
  • La démarche diagnostique consiste à éliminer les fausses images nodulaires, puis à identifier d'éventuels critères de bénignité ou de malignité, et enfin à gérer les nodules indéterminés.
  • Un nodule solide indéterminé doit idéalement bénéficier de 2 évaluations volumétriques espacées d'au moins 3 mois afin de calculer un temps de doublement volumique permettant de statuer sur son éventuelle malignité.
  • Un nodule subsolide indéterminé persistant à 3 mois correspond généralement à un adénocarcinome bronchique au stade préinvasif ou invasif, la taille de la composante solide guidant la décision entre résection chirurgicale ou surveillance scanographique à 1 an.

À l'ère de la tomodensitométrie (TDM) volumique, la découverte fortuite d'un nodule est devenue une situation très fréquente, particulièrement chez le sujet fumeur, et l'essor du dépistage du cancer bronchique risque d'accentuer cette tendance. Selon les études, la prévalence des nodules pulmonaires chez les fumeurs est comprise entre 25 et 50 %. Parmi ces nombreux nodules détectés, la très grande majorité (> 95 %) sont bénins. La stratégie de prise en charge doit donc limiter autant que possible les investigations invasives.

L’accès à la totalité de l’article est protégé