Dossier

Les hommes et les femmes sont-ils égaux devant le risque cardiovasculaire lié au tabagisme ?

  • En France, l'évolution du tabagisme féminin a été majeure ces 30 dernières années.
  • Les conséquences en sont une augmentation significative et une précocité inhabituelle de toutes les pathologies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux et pathologie aortique).
  • Des facteurs associés (contraception orale combinée, répartition inégale selon le genre des autres facteurs de risque cardiovasculaire) renforcent l'impact cardiovasculaire du tabagisme féminin.
  • À tabagisme équivalent, les femmes ont un risque de maladie coronaire supérieur de 25 % à celui qu'encourent les hommes.
  • La prise de conscience du risque est plus faible chez les femmes que chez les hommes et la prise en charge médicale est insuffisante. Une aide médicamenteuse est plus souvent nécessaire pour réussir le sevrage.
  • La prise en charge du tabagisme féminin est une priorité majeure de santé publique.

La plupart des facteurs de risque cardiovasculaire sont semblables chez les hommes et les femmes. Ce sont, d'une part, les facteurs de risque modifiables tels que l'hypertension, le diabète, l'hypercholestérolémie, le tabagisme, la sédentarité et l'obésité, et, d'autre part, les facteurs de risque non modifiables tels l'âge, le sexe et les antécédents familiaux. Cependant, le statut hormonal des femmes jouerait un rôle protecteur spécifique, expliquant le caractère inhabituel des complications cardiovasculaires avant la ménopause et un décalage d'environ 10 ans par rapport aux hommes pour…

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L’auteur déclare être consultant pour les laboratoires Pfizer, Pierre Fabre Santé et Novartis, et avoir fait des présentations pour les laboratoires Pfizer, Pierre Fabre Santé, Novartis, AstraZeneca.