Dossier

Imagerie de la réponse sous immunothérapie

Les traitements immunomodulateurs (immune checkpoint inhibitors) sont une nouvelle classe de thérapies oncologiques dont l'efficacité est démontrée dans certaines tumeurs solides. Les mécanismes immunologiques de ces traitements peuvent induire des réponses inhabituelles par rapport aux chimiothérapies ou aux thérapies ciblées, comme l'augmentation initiale de lésions avec une réponse lors des contrôles suivants: on parle de pseudoprogression. Des critères ont été développés pour prendre en compte ce type de réponses: les critères iRECIST. D'autres types de réponses sont décrits en cas de traitement par immunomodulateurs dans la littérature, comme les hyperprogressions et les réponses dissociées, dont les origines physiopathologiques sont en cours d'exploration. Nous détaillerons le suivi en imagerie des tumeurs sous immunothérapie et les différents types de réponses.


ContexteLes traitements immunomodulateurs (immune checkpoint inhibitors) sont une nouvelle classe de thérapies oncologiques dont l'efficacité est démontrée notamment dans les carcinomes à cellules claires métastatiques [1]. L'usage clinique de ces médicaments a considérablement augmenté depuis leur première autorisation de mise sur le marché pour le traitement du mélanome métastatique, en 2011 [2]. Il s'agit d'anti­corps monoclonaux dirigés contre les récepteurs co-inhibiteurs présents sur les cellules immunitaires ou sur des ligands de ces récepteurs présents sur les cellules tumorales. Ainsi,…

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Liens d'intérêt

L. Fournier déclare avoir des liens d’intérêts avec Sanofi, Novartis, Janssen, General Electric (frais de conférencier), Guerbet (congrès), Invectys, Novartis (subventions, aides à la recherche), Philips, Ariana Pharma, Evolucare (recherche).