Dossier

L'immunothérapie dans le traitement du carcinome hépatocellulaire en 2022

L'immunothérapie a un rôle de plus en plus important dans le traitement systémique du carcinome hépato­cellulaire (CHC) avancé. L'atézolizumab associé au bévacizumab permet une augmentation significative de la survie globale et de la survie sans progression et représente actuellement le traitement de référence en 1re ligne du CHC avancé. La combinaison durvalumab et trémélimumab a montré récemment une augmentation significative de la survie globale en 1re ligne du traitement systémique du CHC avancé. D'autres essais de phase III avec des combinaisons d'immunothérapie et des traitements antiangiogéniques ou des associations d'immunothérapie sont en cours. Le bénéfice de l'immunothérapie est également à l'étude comme traitement adjuvant et néoadjuvant dans le CHC précoce et en combinaison avec des traitements locorégionaux dans le CHC intermédiaire. Le profil de tolérance de l'immunothérapie dans le CHC est très favorable.


Le cancer du foie, dont le carcinome hépato­cellulaire (CHC) est le principal type histo­logique, représente la 3e cause de mortalité par cancer et reste le 6e cancer le plus fréquent dans le monde, avec approximativement 900 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [1]. Le CHC se développe dans la majorité des cas (jusqu'à 90 %) au cours de l'évolution d'une cirrhose, quelle qu'en soit l'étiologie, ce qui rend sa prise en charge ­complexe. La classification BCLC (Barcelona Clinic Liver Cancer), actualisée régulièrement, a le mérite d'attribuer les traitements validés en fonction du stade tumoral,…

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Liens d'intérêt

A. Pascale déclare avoir des liens d’intérêts avec Bayer, AstraZeneca, BMS, MSD, Ipsen.

O. Rosmorduc n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.