Dossier

Infections neuroméningées et biothérapies : l'exemple de la sclérose en plaques

  • Le natalizumab est un traitement très efficace de la SEP, mais pourvoyeur de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) avec une incidence de l'ordre de 4/1 000.
  • La LEMP doit être évoquée devant des symptômes neurologiques et/ou de nouveaux hypersignaux encéphaliques apparaissant sous natalizumab.
  • Pour un patient donné, un algorithme incluant la sérologie avec dosage quantitatif des anticorps anti-JCV, la durée d'exposition et les antécédents de traitements immunosuppresseurs permettent de déterminer le risque de LEMP.
  • Sous fingolimod, quelques cas de LEMP ont été décrits ainsi que des cas d'encéphalite à virus varicelle-zona (VZV) dont un mortel. En cas de sérologie VZV négative, une vaccination varicelle est proposée avant le début du fingolimod.

La sclérose en plaques (SEP) est une pathologie inflammatoire chronique du système nerveux central, touchant environ 100 000 personnes en France.Dans les SEP rémittentes (évoluant par poussées, 85 % des formes de SEP), le traitement de fond – immunomodulateur ou immunosuppresseur – a pour objectif de stopper l'évolution de la maladie en diminuant le risque de poussée ultérieure et le risque d'apparition de nouvelles lésions à l'imagerie par résonance magnétique (IRM). La majorité de ces traitements sont responsables, par des mécanismes différents, d'une augmentation du risque…

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Liens d'intérêt

V. Pourcher déclare avoir des liens d’intérêts avec Merck.

E. Maillart déclare avoir des liens d’intérêts avec Genzyme, Roche, Merck, Biogen, Teva et Novartis.