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Inhibiteurs des points de contrôle de l'immunité : la question de la dose

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (ICI) ont été développés selon des schémas ­posologiques basés sur le poids corporel en supposant que la clairance est proportionnelle à celui-ci. Cependant, les analyses pharmacocinétiques ont révélé qu'il ne contribuait que de façon marginale à la variabilité ­interindividuelle de la clairance, ce qui a conduit à l'adoption d'une dose fixe. Cette dernière est associée à un changement substantiel des concentrations plasmatiques, néanmoins sans impact clinique apparent sur la ­toxicité et la réponse au traitement. La question de l'allongement de l'intervalle entre chaque dose est au premier plan, et pourrait s'appuyer sur la mesure des concentrations d'ICI chez les patients répondeurs.


Les inhibiteurs de checkpoint ­immunitaire (ICI) ont considérablement amélioré le pronostic de plusieurs cancers tels que le mélanome, le cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) ou le carcinome urothélial. Les points de contrôle de l'immunité comprennent un groupe de ­protéines de surface régulatrices qui sont ancrées dans le système immunitaire et sont cruciales pour prévenir les réponses auto-immunes. En les ­inhibant, les ICI stimulent la destruction des cellules tumorales par les cellules T. Les points de contrôle immunitaire actuels ciblés par les ICI comprennent l'antigène cytotoxique…

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Liens d'intérêt

I. Korakis et F. Le Louedec déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en ­relation avec ­l’article.

J.P. Delord déclare avoir des liens d’intérêts avec Novartis, Roche/ Genentech, BMS et MSD.

C. Gomez-Roca déclare avoir des liens d’intérêts avec BMS, ­Pierre-Fabre, Eisai, Roche/­ ­Genentech, AstraZeneca et MSD.