Dossier

Intérêt de la ponction lombaire dans la prise en charge des céphalées

La céphalée peut être un symptôme isolé de nombreuses pathologies, des plus bénignes aux plus sévères. L'interrogatoire oriente le diagnostic et notamment le caractère habituel ou non, ainsi que le mode d'instal­lation (brutal ou progressif), permettant de différencier une céphalée primaire d'une céphalée secondaire. Toute lésion touchant les structures méningées provoque une douleur. Parmi le bilan, la ponction lombaire (PL) pour l'analyse du liquide cérébrospinal (LCS) est essentielle ; elle est systématiquement réalisée en l'absence de diagnostic posé avec l'imagerie. L'hémorragie sous-arachnoïdienne constitue l'urgence à éliminer devant une céphalée d'installation brutale. Si l'imagerie cérébrale et des vaisseaux (artères intracrâniennes et cervicales, veines) est normale, seule l'analyse du LCS excluant un saignement infirme le diagnostic. Les modifications de la pression du LCS (hyper- ou hypotension) sont une cause fréquente de céphalée.


Les méninges sont innervées et peuvent donc être douloureuses, à l'origine de céphalées en cas d'inflammation ou de traction. Ainsi, l'explo­ration d'une céphalée suspecte d'être secondaire, non expliquée par l'imagerie, doit comporter l'analyse du liquide cérébrospinal (LCS) et la mesure de pression.Céphalées d'origine vasculaireParmi les céphalées d'origine vasculaire, l'hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) est évoquée devant une céphalée en coup de tonnerre (intensité ­d'emblée maximale en moins de 1 minute). Le scanner cérébral non injecté permet de poser le diagnostic s'il visualise des hyperdensités…

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Liens d'intérêt

C. Roos déclare avoir des liens d’intérêts avec Novartis, Teva et Lilly.