Dossier

KRAS : une nouvelle cible thérapeutique dans le CBNPC

  • Si KRAS est considéré comme l'oncogène le plus muté, il est aussi associé à un pronostic très défavorable, et ce tout particulièrement dans le cancer bronchique non à petites cellules. Les progrès en biologie moléculaire ont néanmoins permis une meilleure compréhension du mécanisme d'action de KRAS. La découverte des différents sous-types de mutations de KRAS, le principe de la létalité synthétique et la connaissance des voies de signalisation impliquées, ont ainsi ouvert la voie à de nombreuses stratégies thérapeutiques ciblées.

Le cancer bronchique est la 1re cause de décès par cancer dans le monde. La mutation onco­génique la plus fréquente dans le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) est celle de KRAS avec près de 30 % des adénocarcinomes (ADC) concernés dans les pays occidentaux, 10 % des ADC dans les pays asiatiques, et moins de 10 % des carcinomes épidermoïdes. Les mutations de KRAS s'accompagneraient par ailleurs, selon nombre d'études, d'un plus mauvais pronostic [1, 2] ainsi que d'une moins bonne réponse aux traitements par chimiothérapies.Le développement de traitements ciblant directement ou indirectement…

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Liens d'intérêt

L. Pabst déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

M. Beau-Faller déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, Pfizer et Amgen.

C. Mascaux déclare avoir reçu des honoraires et financements pour participation à des congrès, actions de formation et participation à des groupes d’experts de la part de Roche, AstraZeneca, Kephren, BMS, Pfizer, Sanofi, MSD et Takeda.