Dossier

Lymphome folliculaire : quel traitement de première ligne ?

  • Le lymphome folliculaire (LF) est le lymphome malin non hodgkinien indolent le plus fréquent. Classiquement considéré comme incurable, mais d'évolution lente avec une survie globale prolongée, il a un profil d'évolution hétérogène selon les patients. Sa prise en charge varie selon des critères cliniques, biologiques et radiologiques. Les patients avec un LF de faible masse tumorale et localisé peuvent bénéficier d'une radiothérapie ou d'une simple surveillance, alors que ceux présentant un LF de faible masse tumorale et disséminé peuvent être simplement surveillés ou profiter d'une courte immunothérapie. Enfin, depuis le début des années 2000, les patients avec un LF de forte masse tumorale bénéficient d'une immunochimiothérapie (ICT), associant un anti-CD20 (rituximab ou plus récemment obinutuzumab) à une chimiothérapie, suivie d'un traitement d'entretien de 2 ans avec l'anticorps monoclonal. Dans tous les cas, l'ICT a permis une amélioration conséquente de la survie globale et de la survie sans progression de ces patients.

Le lymphome folliculaire (LF) est le plus fréquent des lymphomes indolents de type B et représente plus d'un quart de l'ensemble des lymphomes non hodgkiniens [1, 2]. Classiquement considéré comme incurable et peu chimiosensible, mais évoluant lentement, par opposition aux lymphomes agressifs plus sensibles aux traitements, les patients atteints de LF ont une survie globale (SG) prolongée [3] (75 % à 5 ans avec une survie médiane de plus de 15 ans). Cette entité recouvre cependant une grande hétérogénéité avec des patients qui ne seront jamais traités, alors que d'autres présenteront des rechutes…

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Liens d'intérêt

C. Moulin déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

P. Feugier déclare avoir des liens d’intérêts avec Janssen, Roche, Celgene, Gilead, AstraZeneca et AbbVie.